Contrôle et contentieux URSSAF

Le pôle URSSAF du cabinet Majorelle Avocats met à disposition une équipe d’experts dans la gestion des contrôles et contentieux liés aux charges et cotisations sociales. Grâce à une expertise approfondie des procédures de l’URSSAF et des redressements, nous accompagnons les entreprises dans l’optimisation de leurs pratiques sociales et la défense de leurs intérêts, de la prévention aux recours devant les juridictions compétentes en passant par l’accompagnement lors des contrôles pour éviter tout redressement.

Nos formations en droit du travail et de la sécurité sociale allient expertise juridique et pratique. Elles peuvent être coanimées avec les consultants de Majorelle RH, d'anciens opérationnels, offrant ainsi une approche complémentaire aux enjeux juridiques.

Les services de notre pôle URSSAF

1. Accompagnement pendant les contrôles URSSAF

Le pôle intervient dès la réception de la lettre d’observation, en analysant les pratiques de l’entreprise et en préparant une défense efficace. Notre expertise permet de sécuriser les échanges avec les inspecteurs pour contester les observations ou trouver des solutions qui minimisent l’impact financier.

  • Assistance lors des réunions de restitution
  • Élaboration des réponses aux observations
  • Stratégies de défense pour réduire ou annuler les redressements

2. Contestation des redressements URSSAF

En cas de redressement, notre équipe intervient à chaque étape de la procédure, que ce soit durant la phase amiable (commission de recours amiable) ou judiciaire. Nos avocats experts en contentieux URSSAF défendent vos intérêts et mettent en œuvre des stratégies adaptées pour obtenir la révision ou l’annulation des montants réclamés. 

  • Gestion des phases amiables et juridictionnelles
  • Argumentation contre les redressements injustifiés
  • Demande de réduction ou d’annulation des montants réclamés

3. Audit et optimisation des cotisations sociales

Nous proposons a posteriori des audits approfondis pour vérifier la conformité des pratiques sociales de votre entreprise. Cette approche préventive vous permet de sécuriser vos procédures et d’éviter les erreurs coûteuses lors des contrôles URSSAF ultérieurs.

  • Audit de conformité sociale
  • Demande de rescrit social
  • Optimisation des cotisations sociales et des charges

Pourquoi choisir de vous faire accompagner par notre pôle URSSAF ?

Notre pôle se distingue par son expertise pointue des contrôles et redressements URSSAF, acquise au fil des années en travaillant avec des entreprises de tous secteurs. Parmi nos avocats, une ancienne experte juridique et des contentieux de l’URSSAF apporte une connaissance précieuse des rouages internes de l’organisme, ce qui nous permet de fournir des solutions rapides, efficaces, et sur mesure. Cette expertise unique garantit une compréhension approfondie des mécanismes administratifs, renforçant notre capacité à protéger vos intérêts à chaque étape du processus.


FAQ URSSAF

En France, le nombre de contrôles, en nette augmentation ces dernières années, conduit à des redressements d’une ampleur significative. En 2022, l’URSSAF a mené 38 906 contrôles comptables d’assiette et 37 461 actions ciblant le travail dissimulé, permettant de recouvrer près de 1,3 milliard d’euros. Les principaux motifs de redressement identifiés incluent les avantages en nature (véhicules, logements, matériel informatique), souvent sous-évalués ou non déclarés, ainsi que les frais professionnels, parfois mal justifiés ou dépassant les barèmes autorisés.

Les heures supplémentaires non déclarées et les primes ou gratifications non soumises aux cotisations figurent également parmi les causes fréquentes. En raison de sa complexité, la réduction générale des cotisations (ex-réduction Fillon) est une source récurrente d’erreurs. Enfin, la comptabilité fait l’objet d’une attention particulière, notamment les notes de frais, les séminaires d’entreprise et les cadeaux aux salariés, qui peuvent être soumis à cotisations.

Oui, il est possible de contester un redressement URSSAF, mais la procédure est strictement encadrée. Elle débute par des échanges avec l’inspecteur en charge, suivis de l’envoi d’une lettre d’observations, qui détaille les motifs des redressements envisagés. À ce stade, vous disposez de 30 jours (prorogeables sur demande) pour apporter vos justifications, demander des précisions ou formuler une analyse contradictoire. L’inspecteur doit répondre à vos observations avant de pouvoir émettre une mise en demeure.

Ce n’est qu’après réception de la mise en demeure que le redressement peut être contesté. Vous devez alors saisir la commission de recours amiable dans un délai de deux mois. Cette étape, obligatoire, est cruciale : tout argument non présenté devant cette commission ne pourra plus être invoqué devant les tribunaux. En cas de silence de la commission, on parle de rejet implicite, ouvrant la voie à un recours devant le pôle social du tribunal judiciaire. Les décisions explicites de la commission pourront également être contestées en justice.

Enfin, un dispositif de médiation URSSAF est disponible, mais il exclut les redressements et ne peut être engagé en cas de procédure contentieuse en cours. Bien que limité, il peut être utile pour résoudre des difficultés administratives ou relationnelles avec l’organisme.

À retenir : la contestation d’un redressement URSSAF doit être préparée avec soin et dans des délais stricts pour garantir vos droits.

Le contrôle débute à la première visite de l’inspecteur (contrôle sur place) ou au lancement des vérifications (contrôle sur pièces). Il se termine avec la réception de la lettre d’observations, qui clôt officiellement les opérations. Sa durée varie selon la taille de l’entreprise et la complexité de ses pratiques, allant de quelques semaines à plusieurs mois.

Pour les entreprises de moins de 20 salariés, les travailleurs indépendants ou non-salariés agricoles, le contrôle est limité à 3 mois, renouvelable une fois sur demande. Cette limitation ne s’applique toutefois pas à certains cas, comme le travail dissimulé.

Avant tout contrôle, l’URSSAF adresse un avis de contrôle précisant la date de visite de l’inspecteur et la liste des documents à préparer. Le contrôle portant sur les trois dernières années civiles, il est essentiel d’anticiper leur préparation.

Les documents demandés peuvent inclure :

  • Documents sociaux : déclarations sociales, bulletins de salaire, contrats de travail, etc.
  • Documents comptables : bilans, grands livres, fichiers des écritures comptables.
  • Documents fiscaux : liasses fiscales, avis d’imposition.
  • Documents juridiques : statuts, transactions, jugements.
  • Justificatifs divers : factures, notes de frais, immatriculations de véhicules.

Cette liste est indicative, car les demandes de l’inspecteur s’adaptent à l’organisation et au système d’information de l’entreprise. Vous devez garantir l’accès à tous les supports nécessaires pour la réalisation du contrôle.

La lettre d’observations est le document officiel dans lequel l’URSSAF détaille les irrégularités constatées et les motifs d’un éventuel redressement. Obligatoirement adressée à l’issue du contrôle, elle est datée et signée, et respecte un formalisme strict.

Ce document devra être motivé et mentionner les chefs de redressements envisagés, le montant des assiettes, leur mode de calcul, ainsi que les éventuelles majorations de redressement et pénalités liées à ces redressements. La lettre peut aussi inclure des observations pour l’avenir, invitant l’entreprise à modifier certaines pratiques sans redressement immédiat. 

Sa réception clôt les opérations de contrôle et ouvre une période contradictoire, durant laquelle vous pouvez répondre aux constatations de l’inspecteur.

La réception de la lettre d’observations clôt officiellement le contrôle et ouvre une période contradictoire. Vous disposez de 30 jours pour formuler vos remarques, apporter des éléments nouveaux ou exprimer votre désaccord. Ce délai peut être prolongé de 30 jours supplémentaires sur demande (hors constat d’infractions de travail).

Il est essentiel de répondre de manière argumentée, idéalement avec l’accompagnement d’un avocat, afin de défendre au mieux vos intérêts.

Oui, les auto-entrepreneurs peuvent être contrôlés par l’URSSAF pour vérifier la déclaration correcte de leur chiffre d’affaires et le respect des seuils d’activité. Sachez que toute activité, quel que soit son effectif, peut faire l’objet d’un contrôle, y compris si vous n’êtes pas inscrit en tant qu’employeur auprès de l’organisme.

Pour anticiper un contrôle URSSAF, maintenez une documentation rigoureuse et à jour : fiches de paie, contrats de travail, déclarations sociales. Réalisez des audits internes réguliers pour détecter et corriger les anomalies. Veillez à ce que vos déclarations reflètent fidèlement vos pratiques et respectent les délais légaux.

Tenez-vous informé des évolutions légales et sollicitez, si nécessaire, un expert-comptable ou un avocat spécialisé pour sécuriser votre conformité. Une préparation solide reste votre meilleure protection face à un contrôle.

En cas de redressement, les entreprises doivent régler les cotisations dues, assorties de majorations de retard (initiales et complémentaires), et éventuellement des pénalités. En cas de fraude avérée, des sanctions pénales peuvent également s’appliquer.De plus, si l’employeur ne s’est pas conformé aux observations formulées lors d’un précédent contrôle, il risque une majoration de 10 % du montant de ce chef de redressement.

Faire appel à un avocat expert en contentieux URSSAF offre de nombreux avantages. Il veille à la conformité des procédures et protège vos intérêts face aux demandes de l’inspecteur. En cas de litige, il vous accompagne avec des arguments solides devant les juridictions compétentes.

L’avocat peut également identifier des irrégularités dans le contrôle et anticiper les risques d’un redressement injustifié. Son expertise vous apporte une sérénité précieuse et une vision stratégique pour dialoguer avec l’administration.Un contrôle peut devenir une opportunité pour sécuriser vos pratiques, corriger vos vulnérabilités et instaurer des procédures solides. Avec l’accompagnement d’un avocat, transformez cette contrainte en un levier de pérennité et de sérénité pour votre entreprise.